mardi 30 janvier 2007

A mount of loving





Poème
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Le jour s’est levé sur l’espace disgracieux. Le vent souffle et mon âme, comme un drapeau danse et se déforme. J’ai mal lorsque j’imagine le monde sous ce règne incestueux, de celui qui tue, qui maltraite et affaibli, ses frères, ses sœurs et son sang dans la terreur.
Je continue ma route; mais plus encore, j’admire ceux qui font de se fardeau une lutte, sans pour autant s’affaiblir. Comme un sage oriental qui, de ses ennemis, prend la force; comme ce poisson qui, malgré ses dimensions ridicules taille la chair d’animaux grands et féroces.
Mes yeux s’arrondissent comme des billes, lorsque je vois arriver ses hommes, ses guerriers au nom divin, ses sages paroliers de la Paix et les prédicateurs d’un monde ou les plus démunis auront enfin un trône décent.
Infatigables, au cœur d’un monde qui hurle la perte de tous ceux qui ne s’alignent pas à ses côtés, ils ont choisi pour arme l’indestructible force de la parole. Une arme infini qui jamais ne se rouille ni ne faibli.
Mon admiration est à l’image de l’œuvre qu’ils ont formée, qu’ils ont bâtie et qui tient bon malgré la tempête. Le ciel noir enragé les interpelles, mais de cet affront ils en tirent leur force grandissante et rebelle.
Dans ce chaos, cet orage, cette tempête, l’homme au cœur de velours mais à la patte acérée, griffe ce théâtre orageux, cet ombre oppressante, pour y laisser voir le bleu du ciel.





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